vilak a écrit:Quel serait Et l'avantage pour QSI de posséder le PDP ?
Bah l'exploitation en elle-même du stade génère des crédits :
- la billeterie essentiellement
- mais aussi les loges, les séminaires etc, tout ce qu'on fait de bien maintenant en exploitant un tel équipement quoi.
- la capitalisation de l'actif* et la revente éventuelle
* Quand t'as un bien de ce type, c'est plus facile de crâner devant le banquier quand tu lui demandes un crédit puisque tu lui donnes des garanties au cas où. C'est la stratégie d'Aulas avec OL Land mais lui en plus il a ses actionnaires.
Après, il faut comparer ces crédits aux débits :
- Combien coute l'entretien ?
- Les travaux éventuels ?
- La Taxe Foncière et toutes celles que je ne connais pas dans le cadre d'un tel bien mais qui existent forcément ahaha.
Après, comme d'habitude, tu as deux colonnes :
- débit
- crédit
Et tu comptes...
En fait tu compares par rapport aux loyers que tu payes chaque année dans le cas actuel du PSG.
C'est tout. Tu ne fais pas tout à fait ce que tu veux puisque tu dois tout de même respecter la fameuse destination du bien. Et finalement, tu peux toujours faire les travaux que tu veux (comme dans un bail emphytéotique en tant qu'emphytéote (locataire)) et tu retire toujours les fruits du biens (en gros tout ce que ça rapporte et on en revient au point 1 (revenus de la billeterie etc.). Ca, ça ne change pas puisque le bail emphytéotique donne le droit d'usufruit** à l'emphytéote.
**Usufruit : Il s'agit du droit "d'usus" : user du bien (ici y jouer au foot) et de "fructus" : en retirer des fruits (revenus de la billeterie etc, tous type de revenus en fait).
Est-ce que je suis clair dans mes explications ?
Est-ce que vous avez des questions ?
vilak a écrit:Peux-ton penser qu'ils auraient plus ou moins de mal à obtenir un permis de construire pour une gigantesque rénovation (voir destruction/reconstruction) que si la propriété du Parc reste à la ville?
Ce ne changerait rien dans ce genre d'opération car une close est souvent ajoutée au compromis de vente. La close ici serait d'obtenir le permis de construire.
Ca fonctionne exactement pareil par exemple quand un particulier achète un terrain pour y faire construire une maison.
Si il n'obtient pas le permis de construire pour cette maison, la vente du terrain devient caduque puisque la close est alors prise en compte. On dit qu'elle devient "effective".
C'est pour cette raison qu'on détermine toujours avant ce que l'acquéreur va faire du bien (du terrain en l'occurrence même si il y a un truc dessus qu'il va démolir - comme pour le PdP ici). Comme ça on sait si on peut lui vendre ou pas. Sinon on travaille pour rien, on fait perdre du temps à tout le monde et aucune des parties n'aime pas ça
Donc dans le cadre d'une vente du PdP (mais on n'en est loin je pense), la commune de Paris et QSI s'entendraient AVANT la vente sur le projet futur.
- On détermine d'abord le projet
- On vend après.
Donc ça ne change rien à priori.