rad6387 a écrit:Je mets ça là . Intéressant.
http://www.liberation.fr/sports/2016/09/30/a-lyon-les-appels-de-jean-michel-aulas-ne-trouvent-guere-d-echo_1516151A Lyon, les appels de Jean-Michel Aulas ne trouvent guère d’écho
Jean-Michel Aulas, le président de l'Olympique lyonnais, sur le site de construction du stade de son équipe, à Décines-Charpieu, à l'est de Lyon, le 19 juin 2015.
Jean-Michel Aulas, le président de l'Olympique lyonnais, sur le site de construction du stade de son équipe, à Décines-Charpieu, à l'est de Lyon, le 19 juin 2015. Photo Jeff Pachoud. AFP
Le patron de l’OL, qui ne décolère pas de s’être fait souffler le partenariat avec Orange par Marseille, se voit obligé de modérer ses ambitions.
A Lyon, les appels de Jean-Michel Aulas ne trouvent guère d’écho
A Lyon, Jean-Michel Aulas joue les prolongations sur la question du naming. A l’origine, le patron de l’Olympique lyonnais avait promis une annonce avant l’Euro. Quatre mois plus tard, l’information se fait toujours attendre. Le dernier communiqué du conseil d’administration d’OL Groupe, qui a rendu public le 28 septembre le bilan comptable de l’exercice 2015-2016, se conclut par cette phrase laconique : «Les négociations sur le naming du stade se poursuivent avec des grands groupes français et internationaux.»
Une sortie décevante alors que, cet été, Aulas a pris soin d’attiser les curiosités dans la presse régionale. Questionné par le magazine Lyon Capitale le 27 juillet sur le profil d’entreprise souhaité, il répond : «On a fait franco-français et régional. J’espère qu’on va réussir dans ce projet qui a une visibilité à l’international.» Le 13 août, il assure au Progrès : «Nous sommes en négociations avec plusieurs groupes, dont Fiducial [société de gestion propriétaire de Lyon Capitale]. Mais les prix proposés sont en dessous de ce qu’on espère.»
Les espérances affichées par l’OL, qui détient son enceinte à la différence de l’OM, ont d’emblée été astronomiques. Au départ, Aulas dit tabler sur 15 millions d’euros par an sur dix ans (ou 10 millions sur quinze ans). Soit plus du double de ce que rapportent les plus gros contrats de naming jamais signés dans le foot, au Bayern de Munich et à Arsenal. Aujourd’hui, il tempère ses calculs : «Au départ, on voulait un naming entre 8 et 10 millions d’euros et qui incluait le sponsoring, expliquait-t-il à Lyon Capitale en juillet. On a resigné le sponsoring pour environ 3,5 millions d’euros par an. Par rapport à nos ambitions, il reste 6 millions d’euros à trouver.» Une somme dont il déduit le naming du centre d’entraînement et de l’académie de l’OL, conclu avec Groupama pour un montant et une durée tenus secrets.
A lire aussi Le grand stade de l’Olympique lyonnais prend racine
Pourquoi ce rétropédalage ? La faute aux Marseillais, ne décolère pas le Lyonnais depuis l’annonce au printemps de ce qu’il qualifie de «faux naming bradé» d’Orange avec le Vélodrome. Un affront d’autant plus rude pour Aulas qu’il avait essuyé en février un refus du même opérateur, en raison d’un montant jugé trop élevé. «Il prend ses rêves pour des réalités», avait alors asséné la direction d’Orange dans le JDD. Selon un proche du dossier, l’OL a«du mal à convaincre des entreprises».
Lionel French Keogh, directeur général d’Hyundai France, sponsor maillots du club, le résumait ainsi sur le plateau du talk-show du site Olympique-et-Lyonnais.com, en mai : «En France, il est un peu tôt pour mesurer l’impact en termes de notoriété de ce type de partenariat. […] Mettre beaucoup d’argent si ça en rapporte beaucoup, ce n’est pas un problème. Mettre beaucoup d’argent si ça n’en rapporte pas, ça commence à générer des soucis.» Jean-Michel Aulas n’est sans doute pas au bout des siens.
Maïté Darnault correspondance à Lyon
Cet article n'apporte aucun élément nouveau ; aucune analyse. L'employé de Libé s'est contenté de reproduire ce qu'il a lu ici ou là . Nous savons tous que le contrat n'est pas signé ; nous savons tous qu'il le sera (le parcOl est l'un des plus beaux stades européens).
Ce que l'article ne dit pas , c'est que bien que le contrat ne soit pas encore signé, les résultats annoncés cette semaine montrent que le business model retenu est le bon et porteur de très grands espoirs à une échéance proche.