Voila les jeux de lumière qui animent le stade ! ( sur un méga poteau )
Diégo a écrit:je parle de l'intérieur pas de l'extérieur Benoit.
À Lens, l’Euro 2016 c’est aussi prévoir le pire au stade Bollaert-Delelis (VIDÉO)
On a poussé le réalisme jusqu’à diffuser Les Corons et autres chants de supporters. Tandis que les acteurs chantent et tendent des banderoles, une explosion suivie d’un nuage de fumée jaune se fait entendre au filtrage des entrées devant la tribune Marek. Des victimes sont au sol. Certaines sont décédées sur le coup, d’autres dans un état plus ou moins grave. Tandis que les secours s’organisent et commencent à arriver, les CRS tentent d’éviter les mouvements de foule. D’autant plus quand les premiers pompiers arrivent avec leurs tenues de risque bactériologique. Il faut éviter que les spectateurs ne quittent l’enceinte du stade et aillent potentiellement contaminer leurs foyers, les hôpitaux, les transports…
Il s’agit évidemment d’un exercice mais il se veut le plus proche du réel dans la perspective de l’Euro 2016. Si la menace la plus crédible reste le geste d’un « loup solitaire », on ne peut négliger le risque d’une attaque dite NRBC-e (nucléaire, radiologique, biologique, chimique et explosive). D’où le scénario du jour. « C’est beaucoup plus compliqué à gérer qu’une attaque par grenade ou fusil qui ferait un nombre restreint de victimes. Parce que cela nécessite des équipements lourds, qu’il est très difficile de mettre en place des cordons de sécurité étanches et une communication qui explique aux gens pourquoi ils doivent rester là alors qu’ils veulent sortir », explique André Chevalier, chef du service études et prospectives au centre national civil et militaire de formation et d’entraînement au NRBC-e. Durant chaque match de l’Euro, du matériel sera pré-positionné aux abords du stade pour apporter une réponse rapide au cas où, entre autres mesures de sécurité.
Dans les travées de Bollaert et aux abords, les douches de décontamination se dressent, le matériel des pompiers, du Samu… s’installe. Les acteurs du jour tentent de passer les cordons de sécurité, les blessés crient leur douleur. On les trie selon leur gravité, on les prend en charge un à un. Depuis la sous-préfecture de Lens et la préfecture d’Arras où les cellules opérationnelles sont activées on suit l’évolution de la situation en temps réel. Comme depuis le PC sécurité du stade Bollaert-Delelis, où on scrute depuis les caméras de surveillance le travail des secours. On décide de diffuser des messages d’informations aux spectateurs parqués à leurs places, les autorités ferment les sorties d’autoroute qui mènent à Lens. Tant de choses à gérer en même temps…
En direct de la fourmilière du centre opérationnel départemental
« Un avion de supporters Islandais va se poser à Lesquin, prévenez la DGAC ». 14 h, hier, au centre opérationnel départemental (COD) de l’Euro2016. Dans les locaux de la préfecture à Arras, c’est l’effervescence après un attentat chimique. On évoque cinquante blessés, puis quatre décès. Le plan blanc a été activé. Tout le monde est sur le pont : préfecture, police, gendarmerie, agence régionale de santé, SAMU, direction départementale des territoires et de la mer, armée...
S’il s’agissait d’un exercice, le but était de se préparer dans des conditions réelles à un scénario catastrophe. Un exercice précédé d’autres mises en situation « sur table » il y a plusieurs semaines. D’autres schémas ont été étudiés : banderole anti-Mammadov, l’actionnaire du RC Lens aux abonnés absents, mouvements de foule, bouchons, manifestation...
Concrètement, si des moyens ont été calibrés et mutualisés au préalable, l’exercice permettait de « tester sur le terrain l’articulation entre services, mesurer la bonne collaboration pour que ça se passe bien le jour J, décrypte la chef de cabinet du préfet », Béatrice Steffan. « On teste tout, y compris l’organisation des transmissions, des moyens de communication, les différents plans, pour également bien fixer les rôles des uns et des autres », complète Cédric Dupond, chef de site, dans l’animation de l’exercice. La presse a même été intégrée.
Le COD soutient le poste de commandement opérationnel (PCO) de Lens. Une lourde organisation dans laquelle chacun a un rôle, en lien avec le centre opérationnel de zone (à la préfecture de région de Lille) et bien sûr le poste de commandement classique du stade Bollaert. SAMUEL COGEZ
yannou a écrit:
L'idée d'éclairer la façade est louable, mais suis-je le seul à trouver que la façon de faire est un peu cheap, voir démodé ? Je m'explique, on à l'impression que la façade est éclairée par 8 pauvres spot posés au sol et éclairant en l'air. A notre époque où les rampes LED sont présentes un peu partout et permettant des mises en valeur de l'architecture, ça me fait un impression de retour en arrière.
gavroche a écrit:c'est quand même con de ne pas avoir écrit lens des deux cotés, c'est pas mal
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