http://grandstaderugby.fr/actualites/trois-grandes-signatures-pour-dessiner-le-quartier-du-grand-stade-de-rugby-a-ris-orangis/Trois grandes signatures pour dessiner le quartier du Grand Stade de Rugby à Ris-Orangis
Avec ses espaces publics, ses promenades, ses bureaux et ses commerces, à quoi ressemblera le nouveau quartier qui sortira de terre autour du futur stade de la Fédération Française de Rugby à Ris-Orangis ?
Pour répondre à cette question, le groupement des collectivités d’accueil, composé des villes de Ris-Orangis et Bondoufle, de la communauté d’agglomération Evry Centre Essonne (CAECE) et du conseil général de l’Essonne, a lancé, en janvier 2013, une consultation internationale, en vue de constituer une équipe de maîtrise urbaine de très haut niveau.
Un premier jury, présidé par Francis CHOUAT, président de la CAECE, s’est réuni le 3 avril
2013, en présence de Stéphane RAFFALLI, maire de Ris-Orangis, et de Pierre CAMOU, Président de la FFR (composition complète du jury sur
http://www.agglo-evry.fr). Les débats ont permis de sélectionner à l’unanimité les trois équipes pluridisciplinaires qui vont participer à un dialogue compétitif, à l’issue duquel se dessineront les grandes lignes du projet d’aménagement de la future ZAC communautaire du Grand Stade.
Réunissant autour d’eux de nombreuses compétences (urbanistes, architectes, paysagistes, économistes, scénographes, etc.), les trois mandataires retenus sont :
- Le cabinet hollandais KCAP, spécialiste des situations urbaines complexes, dont le potentiel créatif a pu s’exprimer dans la conception du village olympique de Londres, du Stadionpark de Rotterdam ou de l’Europaallee à Zurich,
- Le cabinet français François Leclercq, l’une des plus éminentes signatures du Grand Paris, récent pilote de l’étude urbaine du projet EuroMéditerranée 2 à Marseille et concepteur du plan stratégique du quartier d’affaires de La Défense,
- Le jeune et avant-gardiste cabinet français AUC – Djamel Klouche, consulté dans le cadre des ateliers du Grand Paris et du Grand Moscou, également concepteur du très remarqué « cluster de la création » à Pleyel.
Forts de leur cultures et de leurs expériences très diverses, les candidats vont désormais s’atteler à relever les multiples défis de ce projet d’aménagement, exceptionnel par son envergure, qui s’étendra sur 133 hectares, comprenant le périmètre de l’hippodrome de Ris-Orangis et les anciens terrains Lu Danone. Pour mémoire, deux principaux axes de programmation ont été fixés : d’une part créer un lieu de vie consacré aux loisirs familiaux, à la nature et au bien être ; d’autre part faire émerger un « cluster » encore inédit en France, entièrement dédié à l’économie du sport. L’objectif étant de créer autour du stade une deuxième attractivité, qui garantisse au site une activité tout au long de l’année, et qui soit productrice de valeur au-delà de l’équipement lui-même.
L’enjeu, clairement posé dans le Schéma directeur de la région Ile-de-France (SDRIF), est de créer sur ce Territoire d’intérêt métropolitain (TIM), un pôle majeur de développement dans le sud francilien. Le débat public national sur le Grand Stade, qui se déroulera de septembre à novembre 2013 sous l’égide d’une commission administrative indépendante, permettra à toutes les parties prenantes de s’informer et de s’exprimer sur ce dossier.
D’ici là et en parallèle, les premières esquisses du projet urbain du nouveau quartier seront imaginées par les architectes urbanistes des trois cabinets sélectionnés. Ces derniers seront amenés à dialoguer avec les architectes du stade, désignés en février 2013 par la FFR : les cabinets Populous et Atelier 2/3/4. L’un des principaux éléments de complexité du projet étant d’intégrer harmonieusement un équipement sportif aussi structurant dans un site adossé à un espace naturel protégé (la forêt de Saint-Eutrope), au croisement de deux autoroutes, à proximité d’une gare de RER, le tout dans un milieu urbain pré existant.