Le projet de construction d’un complexe multi-sports de 10,700 places dans l’agglomération de Dunkerque était clairement l’un des plus ambitieux de France. D’un coût global de 112 millions d’euros, le projet avait été validé par les élus en juillet 2009. Alors qu’il lance sa campagne électorale en vue de son quatrième mandat de maire de Dunkerque,  Michel Delebarre a affirmé dans la voix du nord que le projet sera revu à la baisse :

« L’Arena, je l’ai imaginée à 10 000 places. Ce sera sans doute 8 000. Je reprends le dossier. L’Arena, c’est un peu ma rue Wilson d’aujourd’hui (lire notre édition d’hier). Il faut que je le réexamine, que je le recalibre, j’écoute les spécialistes, on discute avec le promoteur. Mais elle se fera dans la zone du Grand Nord, je ne reculerai pas. Quand j’ai planché devant la commission Grandes Salles menée par Daniel Costantini, j’ai eu les félicitations de tous : que des spécialistes, des représentants des grandes fédérations sportives. 10 000 places, c’était alors la jauge requise pour nous permettre d’accueillir des grands événements. Aujourd’hui, quand je revois les mêmes, que je leur explique que j’ai un débat sur le sujet à Dunkerque, que tout le monde n’est pas convaincu, ils me disent que 8 000 places peuvent suffire. En fait, les grandes structures internationales du sport de haut niveau ont baissé leur niveau d’exigence. Pourquoi ne baisserions-nous pas le nôtre ? Hier, les instances internationales nous imposaient d’avoir une salle d’entraînement dédiée à l’intérieur de l’Arena. Ce n’est plus le cas aujourd’hui. Alors, on peut garder la structure volumétrique pour la faire deux, trois ou cinq ans plus tard, mais nous n’avons aucune obligation immédiate à investir. De la même façon, il n’est pas sûr que l’on mette un carré d’affichage type NBA à 1 million d’euros. On pourra aussi grignoter sur les places de parking VIP. Tout doit être examiné, mais cette salle reste un objectif à mener raisonnablement. On la fera. »