Le stade Roi Baudouin (anciennement stade du Heysel) est situé sur le plateau du Heysel à Bruxelles, dans le quartier de Laeken. Il y côtoie l'Atomium[1], le Parc des Expositions de Bruxelles, le Kinepolis, Océade, Mini-Europe, et The Village.
Chaque année le stade accueille deux évènements sportifs majeurs, au mois de mai, la finale de Coupe de Belgique de football, et depuis 1977, durant le dernier week-end d'août le Mémorial Van Damme. L'ancien stade du Heysel est également l'antre des Diables Rouges.
L'Euro 2000 fit escale au pied de l'Atomium, en proposant notamment aux bruxellois le 10 juin, le match inaugural Belgique - Suède (2-1), et le 28 juin la demi-finale Portugal - France (1-2).
D'autres grandes joutes européennes se déroulèrent au Heysel : en 1964, 1976, 1980, et 1996 les finales de la Coupe des Coupes, en 1972, la finale des Championnats d'Europe de football opposant la RFA à l'URSS (3-0),et les finales 1958, 1966, 1974, 1985 de la Coupe des clubs champions européens.
La finale 1985 de la Coupe des clubs champions européens, entre le Liverpool Football Club et la Juventus Football Club donne lieu à une des plus grandes catastrophes survenues pendant un match de football : le Drame du Heysel.
Le stade est également régulièrement le cadre des concerts des plus grands artistes mondiaux. U2, Céline Dion, Robbie Williams, Genesis, Bruce Springsteen, Johnny Hallyday, Mylène Farmer les Rolling Stones et d'autres font habituellement étape au stade Roi-Baudouin durant leurs tournées mondiales.
Une exposition permanente se tient au Roi Baudouin, proposant de découvrir les coulisses du stade, les vestiaires des diables rouges, et de revivre les grands matchs qui s'y sont déroulés.
Source : Wikipédia
Vers un projet de démolition/reconstruction ?
Bruxelles: quel stade pour la Coupe du Monde 2018 ?
10.08.10 - 12:15
Le bourgmestre et les échevins de la Ville de Bruxelles reçoivent la délégation de la FIFA, ce mardi. La fédération internationale de football vient discuter de la candidature belgo-hollandaise pour l'organisation de la Coupe du Monde en 2018. Un point noir : le stade. Le Heysel devrait alors être adapté.
Les petits plats dans les grands à l'Hôtel de Ville de Bruxelles, ce mardi. Les cinq inspecteurs de la FIFA viennent rencontrer les autorités bruxelloises. En tête, ils ont une question : la capitale est-elle capable d'accueillir la Coupe du Monde de football en 2018 ? Cela, dans le cadre de la candidature belgo-néerlandaise. Le stade, il n'en sera pas encore vraiment question, puisque les travaux n'ont pas encore commencé. Pourtant, on le sait, la Ville et la Région bruxelloise ont le projet d'ériger un nouveau grand stade international, en place et lieu de celui du Heysel.
L'actuel stade du Heysel présente quelques inconvénients
En effet, les principaux handicaps du stade actuel sont le manque de places dans les tribunes - elles en comptent 50 000 actuellement, il en faudrait 80 000 -, mais aussi l'absence de loges ou d'espaces VIP. Pas idéale non plus, la piste d'athlétisme qui sépare les tribunes du terrain, ni d'ailleurs les grilles devant les spectateurs. Et puis la FIFA impose une série de normes techniques auxquelles il faudrait s'adapter, notamment en ce qui concerne les vestiaires. Bref, devant les représentants de la FIFA, la Ville et la Région vont s'engager, au minimum, à une vaste rénovation.
Pourtant, ce qu'auraient préféré les autorités de la Ville de Bruxelles, dans l'absolu, c'est déménager le stade, et ainsi libérer le Heysel pour en faire un grand complexe de congrès. Et dès lors installer le nouveau stade international sur sa vaste réserve foncière du nord-est de la ville : le site de Schaerbeek-Formation, non loin du canal.
Seulement, il faut choisir...
Si Bruxelles veut aussi être des villes d'accueil de la Coupe du Monde en 2018, elle doit s'y résoudre: Schaerbeek-Formation ne sera jamais prêt. Le terrain doit encore être libéré par la SNCB, puis dépollué. Le délai est trop juste.
Un accord politique est donc intervenu l'an dernier entre la Ville et la Région, dans ce sens. Il prévoit deux cas de figure : soit la candidature belgo-hollandaise est retenue pour 2018. Et là , pas le choix, on abandonne Schaerbeek-Formation et on reconstruit un stade aux normes, au Heysel. Soit la Coupe échappe aux deux candidats et, dans ce cas, Bruxelles attend Schaerbeek-Formation pour en faire un stade capable d'accueillir des événements hors normes.
Dans la perspective de la Coupe du Monde, le plateau du Heysel présente toutefois aussi de beaux atouts. C'est un stade urbain, avec de grands parkings : 13 000 places au total. Et surtout trois stations de métro. Le coût prévu pour les aménagements bruxellois pour la Coupe s'élève à 350 millions d'euros.
C'est le 2 décembre que la décision de la FIFA sera connue, et avec elle la localisation du nouveau stade bruxellois. En attendant, les bureaux d'architecture toujours en lice pour réaménager le plateau du Heysel en complexe de congrès ont dû présenter deux grands projets. L'un avec stade, et l'autre sans.
Source : RTBF
Quelques ébauches de ce que pourrait être le nouveau stade national de Belgique (80 000 places)